Il est né le 12 juin 1921, à l’ambassade du Mexique. Ses parents étaient des diplomates mexicains. Lui-même définissait sa nationalité en disant : «je suis un sud-américain de berceau mexicain, né au japon». Il vécut les six premières années de sa vie au Japon, où il pût apprécier le savoir ancestral qui caractérise ce peuple.
A trois ans, il débuta l’apprentissage de la musique, avec une espèce de xylophone japonais où il joua les premières mélodies japonaises.
Plus tard, il vécut deux ans à San Francisco (USA). Puis, il arriva au Mexique et le contact précoce avec la littérature et la philosophie marqua pour toujours sa créativité musicale.
Son apostolat de la pensée et son inclinaison pour la recherche scientifique débuta aussi à cette âge. Les matins, il allait à l’école primaire et les après-midi, son père commençait à l’amener à ses cours à l’université et lui présentait des philosophes comme Antonio Caso, José Vasconcelos et des hommes de lettres comme Erasmo Castellanos Quinto et Alfonso Reyes. Son père le laissait assister à ses cours comme un auditeur libre.
Il fut éduqué dans différents centres de différentes nationalités, comme l’Ecole Nationale Mexicaine, le Collège Français San Borja, le Collège Américain, le Collège Tarbut des Hébreux, l’Ecole d’Initiation Universitaire Sadi Carnot à l’Université Nationale Autonome de Mexico.
Il étudia la philosophie et l’économie et obtient le titre de Docteur en philosophie et en lettres, avec des connaissances profondes en épistémologie, en linguistique et en philologie, en plus de s’intéresser par son esprit universel aux sciences appliquées dans le sens illimité du savoir. Il participa au salon de Cabildos del Palacio Nacional (salon du conseil du Palais National) , comme membre de la Tribune Libre de Mexico / Mexique, tribune d’orateurs composée d’écrivains, historiens et de linguistes en initiant ainsi une autre de ses dimensions dans laquelle il donna plus de 7000 conférences et cours tout au long de sa vie.
Le 3 décembre 1953, il connût l’œuvre du Docteur Serge Raynaud de la Ferrière, à laquelle il consacra le reste de sa vie. Il devint son disciple privilégié, traducteur, préfacier et coordinateur de la littérature, le qualifiant d’Apôtre du Savoir. Ils maintinrent une correspondance constante de 2 lettres par semaine durant 7 ans, fait pratiquement sans précédent dans l’histoire. Il fit de long séjour à New York, à Porto Rico, en Colombie, au Pérou et au Venezuela, réalisant de constants et longs voyages à travers le monde, en Amérique, en Europe et en Australie.
Le 24 mai 1970, il inaugura l' UNINT, la partie Universitaire de la Fondation Dr. Serge Raynaud de la Ferrière, à Lima au Pérou. En 1973, il fut reconnu comme Maître de la Culture Universelle par l’institut National de Culture du Pérou.
En 1975, il fonda la Fondation INVESCIENCIAS, Institut de Recherches et d’Applications Scientifiques et Technologiques.
En 1977, il créa la Fondation ELIC, Escuelas Libres de Investigación Científica para Niños, (Écoles libres de recherche scientifique pour enfants) conjointement avec sa disciple, la Comptable Public Certifiée, María Nilda Cerf Arbulú. Il ajouta à ses deux nationalités japonaise et mexicaine, la nationalité vénézuélienne.
En octobre du 1979, il voyagea en Europe en mission officielle pour le Conseil National de la Culture du Venezuela.
En 1981, il voyagea de nouveau en Europe pour assister à la cérémonie de déclaration du Maire de Nice, en France, du monument au Dr. Serge Raynaud de la Ferrière, comme Gloire de France. Son discours de Nice, donné au Centre Universitaire Méditerranéen, fondé par Paul Valéry, fût mémorable, en l’érigeant ainsi comme le premier latino-américain qui monta à la tribune de ce digne auditorium.
En 1985, il fût promu au Conseil de la fédération d’Amérique Latine d’écrivains. Fin 1985, il réalisa un tour du monde au cours duquel il séjourna au Japon, à Hawai, en Australie, à Singapour et à Nice en France.
Le 25 février 1988, il fut honoré par la décoration de l’Ordre du Mérite au travail, dans sa première classe, délivrée par le gouvernement du Venezuela. Le 17 août de la même année, il fonda à Caracas le Bureau Central Mondial de la Fondation FISS Central Scientifique, Fédération Internationale de Sociétés Scientifiques en Amérique.
Le 14 octobre 1990, il donna la première représentation de sa Symphonie Orient et Occident au grand théâtre Teresa Carreño à Caracas au Venezuela. Quatre jours après, le 18 octobre jusqu’au 12 novembre, il fonda à Lima, au Pérou, la Fondation Magna Fraternitàs Universalis Dr. Serge Raynaud de la Ferrière, véritable Fondation Culturelle Mondiale conformément aux indications données par le même Dr Serge Raynaud de la Ferrière et à la déformation qui été arrivée à son œuvre. Il initia un prodigieux tour de deux ans (1991 et 1992) en Amérique et en Europe où entre autre, il consolida juridiquement son œuvre et fît la promotion d’événements comme le premier congrès Mondial de la Jeunesse Scientifique à Puerto Rico et le Congrès Latino Américain d’écrivains en République Dominicaine.
Il décéda le 22 septembre 1992 à Caracas, au Venezuela. Parmi ses nombreuses œuvres écrites, ces innombrables articles, ses interviews et plus de 10000 heures de conférences exposées et enregistrées se démarquent:
"Teoría Científica de la Cosmobiología" (Théorie Scientifique de la Cosmobiologie); "Serge Raynaud de la Ferrière, Su Pensamiento Primordial:Yo realicé a Dios a través de las Matemáticas" ("Serge Raynaud de la Ferrière, sa pensée primordiale : j'ai compris Dieu à travers les mathématiques; "Génesis y Humanismo de las Culturas Americanas" (Génèse et humanisme des cultures Americaines); "Ven enfermo y come la vida" (Vient, malade et mange la vie).
De nombreux articles et œuvres inédites restent encore à publier.
Il unit la Science, l’Art, la Philosophie et la Didactique pour construire un monde uni par le Savoir.